De temps en temps, cela me prend : je m’arrête sur un mot, une idée, un concept… et là, je creuse, je creuse, pour en avoir le sens profond.
Cette semaine, je me penche sur l’éthique qui soutient le métier de coach et la déontologie sur laquelle nous nous appuyons.
Vous me direz que dans de nombreuses professions ces concepts sont présents. Certes, mais dans les métiers de l’accompagnement humain, ils sont fondamentaux.
Pour faire court, la déontologie réfère aux règles de conduite – soit un cadre moral et extérieur – alors que l’éthique réfère aux fondements qui soutiennent une décision prise de manière intrinsèque.
Le questionnement éthique s’invite souvent dans des situations limites, difficiles, exigeant une analyse de la situation, impliquant un choix à faire, selon ses propres valeurs, car il n’existe pas dans cette situation, de réponse préétablie ou de règle de conduite « standard ».
Par exemple : suis-je capable d’accompagner cette personne (ou cette Organisation) dont les valeurs sont très éloignées des miennes ?
Il s’ensuit à ce moment-là un débat interne, un dialogue intérieur entre mes composantes, mes co-personnalités (je ferai un post sur ce sujet une autre fois), qui peuvent trouver – pour l’une – que cela peut être justifiable dans le contexte du client, et dans un même temps trouver – pour l’autre – que cela ne mérite même pas débat.
L’éthique relève donc de l’appréciation et des choix personnels par-delà les normes et les lois. Elle est donc une manière d’être. C’est pourquoi il est indispensable pour le coach de se faire superviser.
La perfection humaine n’existe pas, et tant mieux, car cela fait de moi un être perfectible, en questionnement permanent de ce comportement éthique qui est si précieux à mes yeux, de ce respect de la déontologie professionnelle qui sous-tend la pratique de coaching.
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