Au cours d’un coaching d’un directeur de pôle, il me dit ceci : 👨‍💼« Si chacun se met à dire et faire n’importe quoi sous prétexte d’être créatif, qu’est-ce qui relève de l’initiative heureuse et de la maladresse désastreuse » ?

Questions que j’ai creusées pour faire émerger sa vision du monde, sortir de l’aspect binaire, et ce sur quoi il voulait et pouvait agir 🔍.

💭 Plus largement, sa question m’a amenée à réfléchir sur :

Parmi les compétences clés d’un cadre, il est attendu qu’il réagisse aux problèmes et aux situations en élaborant des solutions innovatrices 💡. Il lui appartient de recourir – et faire recourir – à la pensée et à l’information non linéaires, tirées de domaines non traditionnels, pour générer des idées et des méthodes nouvelles de réussite 📈. On lui demande d’exercer un esprit critique, et de le permettre à ses collaborateurs.

En cherchant à alimenter ma réflexion 🧠, je suis tombée sur cet article qui m’a fort intéressée :
https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2020/02/29284-dirigeants-managers-misez-sur-les-profils-impertinents/

J’en aime entre autres la conclusion 📖 :
« L’impertinence n’est une compétence que si elle s’associe de clairvoyance, de tact et de flair. Mais elle ne peut prendre sa forme optimale que lorsque l’organisation autorise le dissensus, favorise le débat et la contradiction saine. La recherche constante d’harmonie doit être un vecteur de confiance qui, loin de lisser le débat, lui permet d’éclore dans ses formes les plus vivantes et incongrues ».

Pour moi, il s’agit pour le manager de SE faire confiance, d’instaurer la confiance, de S’accorder et d’accorder le droit à l’erreur, et plus largement de poser l’expérimentation dans son processus d’amélioration continue 👍.

Impertinence et transgression ne paraîtront alors sans doute plus sous le même angle 👀.

Qu’en pensez-vous ?